L’informatique à l’école

Mon opinion sur l’informatisation des écoles primaires est simple, ça ne sert pratiquement à rien dans la plupart des écoles, et ça coûte excessivement cher..

Toutes les écoles que j’ai fréquentées sont pourvues de 5 ou 6 ordinateurs ce qui n’est pas du tout pratique (on met deux enfants par poste, et que fait-on des 15 enfants qui restent ?), les ordinateurs sont en panne pratiquement tout le temps : problème de réseau, de maintenance, virus etc…De plus tous les ans une école du secteur est cambriolée pendant les vacances.Les ordinateurs seraient beaucoup plus (mieux) utilisés si ils étaient dans les classes, mais ce n’est pas possible (portes non blindées, problème d’éléctricité etc)

Les cartables électronique en primaire ?

Alors que les budgets sont serrés en matière de fournitures scolaires, je ne vois pas trop comment on pourrait les acheter, et dépenser une fortune dedans (en cas de crédit spécial) alors que les photocopies sont comptées, que l’argent manque pour acheter des protèges-cahiers en début d’année, ce serait révoltant.Toutes les communes n’ont pas les mêmes crédits à allouer à l’éducation.

Au primaire les enfants ont besoin de beaucoup écrire, afin de mémoriser l’orthographe, d’apprendre à soigner son écriture et son travail, remplacer la feuille et le crayon par un clavier d’ordinateur (où l’inversion des lettres se fait beaucoup plus facilement) serait catastrophique.

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limites de Google Books

Alexis Madrigal pour The Atlantic est allé voir comment fonctionnait l’algorithme de Google Books, nécessairement bien différent du Page Rank, qui mesure lui le poids des liens entre les pages web. Or, il n’y a pas d’hyperliens entre les livres permettant de donner un poids entre les oeuvres les unes par rapport aux autres. Ce qui nécessite de prendre en compte d’autres critères. Le Book Rank de Google prend en compte plus de 100 signaux, explique Matthew Gray, ingénieur logiciel en chef de Google Books. « Lorsque vous recherchez un livre, Google Books ne regarde pas seulement la fréquence des mots ou si votre requête correspond au titre d’un livre. Il prend également en compte la fréquence des recherches, les ventes de livres récentes, le nombre de bibliothèques qui détiennent le titre et combien de fois un vieux livre a été réimprimé. » Autant de signaux sensés améliorer la pertinence du moteur.

Cet algorithme est alimenté par un corpus bien différent de l’algorithme originel. Les pages de résultats comportent moins de données que les pages web, mais ce résultat est plus structuré et il y a moins de spams à combattre. La part la plus difficile à résoudre, estime James Crawford, directeur de l’ingénierie de Google Books, était de déterminer l’intention d’utilisateurs hétérogènes pour déterminer le service de base du résultat d’une recherche. Car c’est peut-être bien là l’un des défauts de la cuirasse. Pour l’instant, le moteur fonctionne pour un utilisateur moyen. Or tous les utilisateurs n’ont pas le même profil de recherche : certaines requêtes vont être plutôt sur les contenus (à la recherche d’un thème ou d’un sujet d’information), d’autres cherchent précisément des titres ou des auteurs. Et ces deux profils n’attendent pas les mêmes résultats d’une requête. « Parfois, les utilisateurs sont à la recherche d’un aperçu. Parfois, ils sont à la recherche d’informations sur cet ouvrage. Parfois encore, ils veulent acheter un exemplaire de ce livre ». Le nouvel algorithme mis en place va plutôt aider ceux qui cherchent spécifiquement un titre plutôt que les autres.

Finalement, comme le moteur de recommandation d’Amazon, bridé pour satisfaire des nécessités marketing, Google Books est optimisé dans un certain but, avec une certaine vision de ce que nous devons y chercher et y trouver. Les ingénieurs qui manipulent l »algorithme de Google Books ont visiblement décidé de favoriser la recherche et le référencement de titres, la vente d’exemplaire, plutôt que la recherche dans l’ensemble du corpus, la mise en perspective de catégories, de mots clefs… C’est un choix. Pas sûr que ce choix leur permette de se démarquer des autres moteurs de recherche de livres, comme celui d’Amazon par exemple, qui semble fonctionner d’une manière assez identique.

cyber-education : découverte du nouveau monde

  » Nouvelle frontière  » du vice-président américain Al Gore, la révolution multimédia ouvre de nouvelles perspectives aux industries de l’information, qu’ils soient appelés à la produire, à la transmettre, à la gérer ou à fabriquer les matériels indispensables à sa réception. Mais les nouveaux Conquistadors devront aller chercher l’Eldorado.
 » Les opportunités sont fantastiques « . Gérard Théry, père du Minitel et auteur du rapport sur les autoroutes de l’information demandé en 1994 par le gouvernement Balladur, résume ainsi les perspectives de croissance d’une industrie de la communication qui fait dès aujourd’hui s’interpénétrer mondes de l’informatique, des télécommunications et de l’édition, qu’elle soit sur supports papier ou audiovisuels. Un saut technologique majeur, autorisé par la compression numérique,  » une révolution industrielle aussi importante que celles du charbon et de l’acier, une nouvelle ruée vers l’or « , selon l’expression du journaliste Renaud de La Beaume, que le multimédia introduit dans l’histoire de l’humanité, avec ses conséquences – et ses dangers – plus ou moins prévisibles, et des perspectives de croissance qui attisent les appétits de tous les industriels de la communication de la planète. Le village planétaire de McLuhan est en route, et les profits qui vont avec.

 

Les réseaux éducatifs locaux

L’équipement et la mise en réseau des établissements scolaires permettent l’invention de partenariats locaux innovants, au bénéfice de catégories d’utilisateurs allant au-delà des seuls scolaires. Des acteurs nouveaux apparaissent désormais dans le domaine de l’accès au savoir : la presse, les opérateurs de télécommunications, les associations. Comment s’articulent leurs interventions dans ce domaine spécifique ? quelle est la valeur ajoutée apportée par ces nouveaux acteurs ?